Comme nous aimons profiter du chaud et
du soleil le plus longtemps possible, nous avons choisi d’aller aux
Canaries en octobre, ce qui nous permet d’aller pas trop loin mais avec
une bonne météo à la fois pour la montagne et pour la plage.
Nous avons loué une voiture, ce qui nous a permis d’explorer presque toute l’ile, car elle n’est pas très grande. Il faut un peu moins de 2h depuis l’aéroport pour se rendre dans les villages les plus reculés. Sinon pour aller à Las Palmas (c’est-à-dire tout au nord) c’est environ 15 minutes et pour aller à Maspalomas (tout au sud) environ 30 minutes.
Le but était de faire de la plage, d’explorer et de faire des via ferratas. D’après Internet, il y en avait une dizaine. Ce que nous avons vu par la suite, c’est que si ces vias étaient praticables en 2016 ou 2017, la plupart ne l’étaient plus en 2018. Apparement, elles ont toutes été démontées sauf deux, faute d’entretien ou d’adaptation aux normes.
Tout d’abord, nous sommes allés sur le site de Bahia Feliz / Tarajillo où se trouvaient les via ferratas nommées « Extraplomix », « Primera luna » et « Jesus Beitia ». Grâce aux indications trouvées sur différents sites web, nous avons trouvé le lieu de parking et atteint le rocher après environ une heure de marche dans un décor de petits canyons genre far west, tout orange.
L’ « extraplomix » semblait être en état de marche si je puis dire, mais vraiment très rouillée. Nous ne l’avons pas faite, parce que c’est probablement la via ferrata la plus dure qui existe, car elle n’est quasiment qu’en dévers. La « primera luna » et « Jesus Beitia » étaient démontées, les noms effacés et un caillou retenait un papier qui expliquait qu’elles ne sont pas aux normes.
Nous avons trouvé un BOUT de via ferrata. Entre la première et la deuxième anciennes vias, il y avait des échelons et un câble tout neuf, où nous sommes montés, mais ça n’a duré que 5 à 10 mètres. Ensuite, il n’y avait rien, nulle part, pas de suite. Alors nous sommes redescendus par le même chemin. Pas bien compris ce que c’était.
Le jour suivant, nous sommes allés sur le site de Tafira Baja dans l’espoir de faire les deux petites via ferratas « Bienmesabe » et « Robenreford ». Le site est assez moche, car à côté d’une autoroute et de gros pylônes pas très jolis, et pas vraiment dans la nature. Il est au-dessus d’une plantation de bananes et le départ et l’arrivée se font sur un grand ancien parking très glauque. La « bienmesabe » était démontée, mais l’autre bénéficiait d’un beau câble neuf, pas toujours de la même épaisseur que chez nous, mais ça a très bien été. Attention aux cactus pour remonter au vieux parking.
Pour
notre troisième tentative, nous sommes allés sur le site de Tasarte.
Nous avons bien trouvé l’endroit et j’ai pu faire une photo du rocher
depuis le parking, donc l’approche n’est pas très longue il semblerait.
D’après Internet, la via ferrata « Amor cocodrilo » fait partie des deux
vias qui n’ont pas été démontées. Mais… il soufflait ce jour-là un vent
très fort, je dirais environ 50-60km/h. Nous étions dans la voiture,
arrêtés, et elle bougeait beaucoup, nous avions juste envie de
redescendre de la montagne avant que le vent nous emporte. Je suis quand
même sortie voir où se trouvait le chemin d’approche, mais on
n’arrivait pas à marcher droit à cause du vent, alors on a dû rentrer.
Notre regret est que la via « Mirando al mar soñé» était (d’après une récente vidéo sur Youtube) également démontée. En effet, elle était au-dessus de la mer et cela devait être un endroit magnifique pour une via ferrata, à l’instar de la via de Capo Caccia en Sardaigne.
En conclusion, je dirais que c’est bien dommage d’ouvrir partout des vias ferratas sur l’ile en 2015-2016 et de les fermer l’année d’après.
Ci-dessus, le site de la via « Robenreford » et ci-dessous le site de la via « Amor cocodrilo ».